Repais de masèl
Introduction
Quand on tuait le cochon, la famille et les voisins étaient mis à contribution. Les enfants n’allaient pas à l’école.
Pour tuer le cochon ou far masèl, on utilisait les services d'un tuaire ou sangnaire. Souvent, il dessinait une croix avec la pointe de son couteau avant de saigner la bête.
En général, on égorgeait le cochon sur un banc, sur une maie (mag) ou sur de la paille, on le nettoyait en le brûlant ou en l'ébouillantant (espaumar), après avoir arraché les soies (sedas) avec une vrille (torniquet). Selon les endroits, on ouvrait le cochon, après avoir coupé la tête et les pieds, soit par le dos (per l'esquina), soit par le ventre (pel ventre).
Le jour du sacrifice du cochon, on mangeait souvent une soupe avec un morceau de viande du cou (copet, glandola, barbaròt), la sanqueta ou du boudin (bodin, sang), le bouilli de porc (bolhit) ou du porc frais (porquet).
Ethnotexte
Maria PONS
née en 1911 à Verrières.
Transcription
Occitan
Français
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