Lo pan e lo forn
Introduction
On cuisait le pain au four de la ferme ou dans un four commun à plusieurs maisons.
On gardait le levain (levam) d’une fois sur l'autre et on pétrissait la pâte dans une maie (mag). On répartissait ensuite cette pâte dans des corbeilles en paille (palhassas) que l'on plaçait au chaud, souvent sous un édredon (plumon), afin qu'elle lève. Faute de froment, on mangeait du pain noir.
On ne cuisait souvent le pain que tous les quinze jours.
On profitait de l'occasion pour faire mijoter des petits plats et pour cuire des pâtisseries (farç, caul farcit, ris, pompet, fogassa, pastís…).
Los chaudelons sont de petits échaudés, biscuits à l'anis fort appréciés sur le Ségala, y compris à l'époque de l'abbé Justin Bessou (1845-1918) de Saint-Salvadou.
Los moissetons sont les échaudés (chaudèls) que préparait Moisset, lo chaudelaire de Vabre.
Le terme de chaudèl désigne parfois les gâteaux en général.
Ethnotexte
(Marie-)Thérèse MAZARS
née Ginestet en 1933 à Mazelourgues de Vabre-Tizac.
Transcription
Occitan
Français
Lo lendeman matin, après ajure manjada la sopa, a nòu oras, prestissiam.
A doas oras, metiam lo pan a las palhassas e alucàvem lo forn.
Aviam un forn que caliá pas que tres cluèges de boès per lo caufar. Aquò èra un forn qu’aviam a l’ostal, dins l’ai(gu)ièira.
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