Lo pradèl dels pòrcs

Collecté en 2000 par IOA Sur la Commune de Rieupeyroux Voir sur la carte
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Introduction

Rabelais vantait les charcuteries du Rouergue et la Cour d’Angleterre avait des mandataires qui achetaient des jambons (cambajons) aux foires de Najac.

Il y eut autrefois des races régionales comme les tecats, semblables aux limosins ou aux gascons ; mais la race la plus répandue au début du XXe siècle était celle des craoneses, aux larges oreilles rabattues. Puis vinrent les “large-white” anglais aux oreilles dressées, les quilha-aurelhas.

Le jour, on enfermait les cochons dans un pradèl.

Vidéo

© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

Paul VALAYER

né en 1929 à Puech-Lombert de Rieupeyroux.

Transcription

Occitan
Français
« Pendent la guèrra, que cosiam lo pan, cada quinze jorns caliá caufar lo forn, alèra fasiam bravament de fa(g)òts de boissonses, nos caliá bravament de bartasses e, aquelses fa(g)òts de boissonses, la prumièira annada, no'n servissiam per barrar lo pradèl dels pòrcs. E apèi, l'annada d'après, tornàvem cambiar de plaça, tornàvem metre de fa(g)òts nòus e los vièlhs servissián a caufar lo forn. »
L’enclos des cochons
« Pendant la guerre, nous cuisions le pain, tous les quinze jours il fallait chauffer le four, alors nous faisions beaucoup de fagots de buissons, il nous fallait beaucoup de haies et, ces fagots de buissons, la première année, nous nous en servions pour fermer l’enclos des cochons. Et ensuite, l’année suivante, nous changions de place, nous remettions de nouveauxfagots et les vieux servaient à chauffer le four. »

Localisation

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