La pompa e la fo(g)assa
Introduction
On cuisait le pain au four de la ferme ou dans un four commun à plusieurs maisons.
Faute de froment, on mangeait du pain noir. On faisait aussi du pain de mescla avec plusieurs variétés de farines.
On gardait le levain (levam) d’une fois sur l'autre et on pétrissait la pâte dans une maie (mag). On répartissait ensuite cette pâte dans des corbeilles en paille (palhassas, palhassons) que l'on plaçait au chaud, souvent sous un édredon (plumon), afin que la pâte lève.
Contrairement aux forniaus ouvertes du Ségala ou des causses, les forniaus montanhòlas sont fermées par une porte.
Après la cuisson du pain, on faisait mijoter des petits plats et cuire des pâtisseries (farç, caul farcit, ris, pompet, fogassa, pastís…). Chez Juliette, on faisait la fouace mais aussi une pâtisserie à base de pâte à pain et d'œufs appelée pompa.
On ne cuisait souvent le pain que tous les quinze jours.
Ethnotexte
Juliette SÉGUIS
née Poulhès en 1926 à Cantoinet.
Transcription
Occitan
Français
Fasiam la fo(g)assa atanben al forn del pan. »
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