La coirassada
Introduction
Il y eut autrefois des races régionales comme les tecats, semblables aux limousins ou aux gascons, mais la race la plus répandue au début du XXe siècle était celle des craoneses aux larges oreilles rabattues. Puis vinrent les “large-white” anglais aux oreilles dressées, les quilha-aurelhas.
Les propriétaires de truies vendaient les porcelets sur les foires à ceux qui souhaitaient en engraisser. Ils ne conservaient que ce qui leur était nécessaire pour leur consommation et renouveler la truie que l’on tuait. On vendait également des porcs gras.
En pays montanhòl, on tuait parfois un jeune cochon, lo porquet, après Pâques, pour avoir de quoi nourrir les dalhaires et autres fenaires.
L’automne, il fallait achever l’engraissement des porcs des masucs nourris de gaspa pendant l’été.
Les porcs devaient être très gras car la chair était plus savoureuse. Le lard était utilisé pour la soupe et la graisse remplaçait l’huile dans la cuisine.
On préparait la nourriture des cochons dans un chaudron de cuivre, la coirassa.
Ethnotexte
Marguerite BONNET
née Gasq en 1922 à Paris.
Transcription
Occitan
Français
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