Chapelle (capèla) et statue de la Vierge sur un piédestal, au Cayla, février 2001

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Introduction

Chapelle (capèla) et statue de la Vierge sur un piédestal, au Cayla, février 2001

« Le Cayla : Château ruiné (vestiges de murs). Chapelle et prieuré de Notre-Dame, construite par Guillaume Bernard de Versols au début du XIIe siècle. Elle fut rattachée au chapitre de Vabres. Son chœur est orné de fresques du XVIIIe siècle. Elle a été restaurée en 1861 et, de nouveau, ces dernières années.
Sépultures antiques dans les environs. » (Jean Delmas, 2002)

« Un habitant de la contrée, seigneur ou riche paysan gravement malade, avait fait le vœu, s’il guérissait, de faire construire une chapelle à la Madone. Peu de temps après, il retrouva la santé et se mit en devoir de tenir sa promesse. Il choisit l’emplacement sur un terrain surélevé, au pied de la colline. Les travaux commencèrent, plusieurs ouvriers creusèrent les fondations. Les pierres étaient apportées dans des charrettes traînées par des bœufs et des chevaux. Quelques jours plus tard, les murs sortaient de terre : le soir, leur journée finie, les maçons étaient satisfaits. 
Au petit matin, quand ils arrivèrent sur le chantier, ils crurent rêver… Les murs avaient disparu, il n’y avait plus une seule pierre, seulement le terrassement et la tranchée des fondations. Après une longue discussion qui ne leur apporta pas d’explication, certains pensaient à une intervention du Diable : ils décidèrent de recommencer la construction. Mais, le lendemain, il n’y avait plus de murs et plus de pierres. Personne n’y comprenait rien ; le constructeur pensait que la Vierge ne voulait pas de sa chapelle. Les bâtisseurs refusèrent de faire le jour un travail que la nuit détruisait. Alors, on vit arriver un jeune pâtre qui gardait ses chèvres dans la montagne. Il avait couru et était fort agité. Il raconta qu’il avait vu là-haut, au sommet de la colline un gros tas de pierres qui ne s’y trouvait pas huit jours auparavant. Il en était certain, car il gardait son troupeau dans la montagne et suivait souvent le petit sentier qui serpentait sur le versant pour atteindre le haut du piton. Les hommes le suivirent et quelle ne fut pas leur stupéfaction de retrouver leurs pierres, ainsi que des pans de mur venus là par miracle. La Vierge avait ainsi exprimé son désir d’avoir sa chapelle sur ce sommet désert et sauvage, comme une figure de proue ! Alors, on monta les pierres à dos de mulet par le sentier escarpé et la construction reprit. Cette fois il n’y eut plus de mystère. Le travail était plus pénible, mais la chapelle s’édifia dans son cadre verdoyant, dominant la vallée, les villages et les fermes de la contrée sur laquelle elle veillait. 
Telle est la légende de Notre-Dame du Cayla que ma grand-mère me racontait. 
Le lundi de Pentecôte, de nombreux paroissiens des villages environnants s’y rendent en pèlerinage. » (Extrait de “Récits et légende du massif de la Loubière”, par J. Constans, dans Los Adralhans)

Nòstra-Dama del Cailar, a Verzòls e Lapèira, febrièr de 2001

Photo

Chapelle (capèla) et statue de la Vierge sur un piédestal, au Cayla, février 2001
© Institut occitan de l'Aveyron (Villefranche-de-Rouergue)

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