La bolhida dels pòrcs

Collecté en 1999 par IOA Sur la Commune de Vabre-Tizac Voir sur la carte
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Introduction

Les propriétaires de truies (truèjas, trèjas, maura) vendaient les porcelets (tessons, porcèls) sur les foires à ceux qui souhaitaient en engraisser. Ils conservaient ce qui leur était nécessaire pour leur consommation et pour renouveler la truie que l’on tuait. On vendait également des porcs gras. 

Jadis, il fallait des porcs très gras car la chair était plus savoureuse, le lard était utilisé pour la soupe et la graisse remplaçait l’huile dans la cuisine. 

On les engraissait avec des bouillies (bolhidas) de betteraves (bledas), de choux (caulets), de pommes de terre (patanons), de farine et toutes sortes de verdures, mais aussi avec des châtaignes (castanhas), des glands (aglands)

On conduisait même les porcs dans les châtaigneraies, après la récolte, ou dans les bois de chênes (garrics) pour qu'ils mangent les glands.

Ethnotexte

Marcel RIGAL

né en 1931 au Grifoulas de Vabre-Tizac.

Transcription

Occitan
Français
« Les fermes importantes avaient un lot de cochons pour la vente. Il était nourri au pacage (trèfle) d’abord et engraissé ensuite avec des betteraves, pommes de terre, topinambours et farine de céréales. » (Marcel Rigal, Mémoire des Aînés)

« Cada an ne gardavan un per avere de graissa per tornar metre dins la bolhida l’annada d’après per los engraissar mai enquèra. Perque caliá que lo det s’enfoncèsse dins l’esquina del pòrc. »

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