Tuar lo pòrc

Collecté en 1998 par IOA Sur la Commune de Ste-Geneviève-sur-Argence Voir sur la carte
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Introduction

Pour tuer le cochon ou far masèl, on utilisait les services du tuaire ou sangaire. Pour préparer la charcuterie, les femmes se faisaient aider par une maselaira.

Sur la montagne, en général, on égorgeait le cochon sur un banc ou sur de la paille. On brûlait les soies (sedas) qui n’étaient pas récupérées au torniquet avec de la paille, en évitant de cuire la codena. Puis, on raclait le cochon avec des pierres. Enfin, on l'ouvrait par le dos (per l'esquina), après avoir coupé la tête (cap) et les pieds (pès).

Souvent, le jour où l'on tuait le cochon, on préparait une soupe avec les os de la colonne vertébrale (plaissa, trinquet, rastèl de l'esquina).

Ethnotexte

Pierre MOULIAC

né en 1936 à Sainte-Geneviève.

Transcription

Occitan
Français
« L’atapàvem a la sot amb una còrda, lo metiam sul banc e lo sangàvem.
Lo brutlàvem ambe de palha de garba de blat.
Aprèssa, lo tornàvem cargar sul banc e lo gratàvem ambe de ròcs de granit e un pauc d’ai(g)a calda.
Lo durbiam per l’esquina. Aprèssa, lo copàvem per far la sausissa, les cambajons e, la plaissa, la metiam a la sopa per manjar a miègjorn. »

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