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Introduction

L'abbé Justin Bessou (1845-1918), né à Méjalanou sur la commune de Saint-Salvadou, a laissé un souvenir impérissable dans la mémoire des familles qui l'ont côtoyé. Majoral du Félibrige, il est le plus connu des écrivains rouergats de langue d'oc de la fin du XIXe siècle et du début du XXe.

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© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

Charles SIMIAN

né en 1928 au Bourguet des Pesquiès de Villefranche.

Transcription

Occitan
Français
« L'abat Besson aviá l'abituda de venir als Pesquièrs perque èra invitat al castèl.
Passèron a taula, a la sala a manjar. Servi(gu)èron un vermicèl qu'èra bolhent alèra lo monde esperavan perque volián pas, quand mème, trop se cramar. Èran aganits alèra parlavan pas.
Dins un còp, l'abat Besson te fot un pet al mièg d'aquela sala a manjar, que lo monde sabián pas ont se metre… S'agachavan pas… E el, al cap d'un moment, ço ditz :
“Ten, a(g)acha que tu as plan fach de sortir si que non te seriás cramat !” »
L'abbé Bessou aux Pesquiés
« L'abbé Bessou avait l'habitude de venir aux Pesquiés parce qu'il était invité au château.
Ils passèrent à table, à la salle à manger. Ils servirent un bouillon aux vermicelles bouillant alors les gens attendaient car ils ne voulaient pas, quand même, trop se brûler. Ils étaient affamés alors ils ne parlaient pas.
Tout à coup, l'abbé Bessou lâche un pet au milieu de cette salle à manger, les gens ne savaient pas où se mettre… Ils ne se regardaient pas… Lui, au bout d'un moment, il dit :
“Tiens, toi tu as bien fait de sortir sinon tu te serais brûlé !” »

Localisation

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