Lo burre

Collecté en 2000 Sur la Commune de Soulages-Bonneval Voir sur la carte
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Introduction

Raymond nous présente deux sortes de barattes : celle des masucs et la baratte domestique.

Le beurre était moulé ou bien décoré à l'aide d'une planche et parfois simplement à la pointe du couteau.

Vidéo

© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

Raymond CAPOULADE

né en 1943 à La Cristilie de Soulages, décédé en 2023.

Transcription

Occitan
Français
« Alara aquí lo cantalés virava la manivèla e aquò's l'ensemble que virava. Èra montada sus un trépied.Aquò's la veritabla barata de montanhas. Aicí, aquò èra mai la barata, bien sûr,dels ostaus. Dins cada ostau avián aquela barata. Aquò èra tot en boès. Et voilà.Aquí viravan. Al bot de mièja-ora, mème de còps mens, aquò dependiá la burrada, arribavan a far lo burre.
Lo burre, tenètz voilà, lo podián metre dins un mòtle o lo podián metre aquí dessús, o tustavan aquí dessús, e i aviá de flors que s'i dessinavan. E lo burre duviá èstre melhor quand i aviá de flors qu'èran dessinadas ! »
Le beurre
« Alors là le cantaléstournait la manivelle et c’est l’ensemble qui tournait. Elle était montée sur un trépied. C’est la véritable baratte des montagnes. Ici, c’était plus la baratte, bien sûr, des maisons. Dans chaque maison, on avait cette baratte. C’était tout en bois. Et voilà. Ils tournaient là. Au bout d’une demi-heure, même parfois moins, ça dépendait de la crème, ils arrivaient à faire le beurre.
Le beurre, tenez voilà, ils pouvaient le mettre dans un moule et ils pouvaient le mettre là-dessus, ils le tapaient là-dessus, et il y avait des fleurs qui s’y dessinaient. Et le beurre devait être meilleur quand il y avait des fleurs qui étaient dessinées ! »

Localisation

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