Tour (torre), toitures (teuladas) et clocher (cloquièr) de la cathédrale, 2010

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Introduction

Tour (torre), toitures (teuladas) et clocher (cloquièr) de la cathédrale, 2010

« La cathédrale carolingienne dédiée à Notre-Dame s’effondra en 1276. L’évêque Raymond de Calmont bénit la première pierre du nouvel édifice le 25 mai 1277. Celui-ci devait avoir de vastes proportions, ce qui devait amener la démolition d’une partie du palais épiscopal qui était voisin. On commença l’abside et les premières travées du chœur (XIIIe siècle). L’ouvrage fut raccordé à l’ancienne bâtisse et les travaux furent arrêtés, à cause des troubles de la guerre de Cent Ans. Ils reprirent en 1449 : Guillaume de la Tour fit ajouter de nouvelles travées au chœur, commença le transept et les deux portails du midi et du nord. Bertrand de Chalencon, qui lui succéda en 1457, fit construire le transept et le début de la nef. Le palais épiscopal fut détruit et reconstruit au nord. Les fondations des dernières travées de la nef furent placées à la fin du XVe siècle. Un jubé richement sculpté ferma le chœur (ce monument, dégradé en 1793, a été en partie déplacé dans le bras du transept sud), et un sculpteur de Marvejols, André Sulpice, meubla ce dernier de belles stalles. François d’Estaing continua les travaux et surtout fit reconstruire le clocher détruit en partie par un incendie en 1510. Cet ouvrage fut l’œuvre d’un architecte rouergat Antoine Salvanh (achevé en 1526). Il termina la façade ouest et les deux tours. Le cardinal d’Armagnac acheva l’édifice et fit bâtir à l’angle nord les curieuses voûtes dont le dessin est attribué à son secrétaire Philandrier. Il est difficile d’énumérer tous les détails d’architecture, de sculpture ou de peinture qui méritent d’être vus : grandes orgues dont le buffet a été sculpté vers 1628 sous l’épiscopat de Bernardin de Corneilhan, stalles d’André Sulpice (XVe siècle), statue de la Vierge du XIVe siècle (dans le chœur), ancienne clôture du chœur (début XVIe siècle) fermant aujourd’hui la chapelle de saint Raphaël, sarcophages de saint Dalmas et de saint Naamas dans le déambulatoire, autel roman de Deusdedit et tombeau de l’évêque Gilbert de Cantobre dans la chapelle de Cantobre, gisants, peinture murale représentant la vie de saint Eloi (XVe siècle), tableau de Coypel, monument de Guillaume de la Tour, monument du cardinal Bourret par Denys Puech, chapelle de l’Agonie (haut-relief du XVe siècle), chapelle du Saint-Sépulcre, ornée par le chanoine Gaillard Roux vers 1523, d’une mise au tombeau, de scènes sculptées représentant la résurrection et d’une clôture décorée des statues des quatre sibylles de Perse, de Tibuz, de l’Hellespont et de la Mer Rouge. » (Jean Delmas, 2004)

Teuladas e cloquièr de la catedrala de Rodés, 2010

Photo

Tour (torre), toitures (teuladas) et clocher (cloquièr) de la cathédrale, 2010
© Institut occitan de l'Aveyron (Villefranche-de-Rouergue)

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