Las sedas del pòrc

Collecté en 1999 par IOA Sur les Communes de Rodez, St-Salvadou Voir sur la carte
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Introduction

Quand on tuait le cochon, la famille et les voisins étaient mis à contribution. Les enfants n’allaient pas à l’école.

Pour tuer le cochon ou far masèl, on utilisait les services d'un tuaire ou sangnaire. Souvent, il dessinait une croix avec la pointe de son couteau avant de saigner la bête.

En général, on égorgeait le cochon sur un banc, une maie (mag), un baquet (nauc, nauca), deux chaises ou sur de la paille, on le nettoyait en le brûlant ou en l'ébouillantant (rufar, escaudar, espaumar), après avoir arraché les soies (sedas) avec une vrille (torniquet). 

Selon les endroits, on ouvrait le cochon, après avoir coupé la tête et les pieds, soit par le dos (per l'esquina), soit par le ventre (pel ventre).

Les soies (sedas) étaient vendues aux chiffonniers (pelhaires, pelharòts) ou à la foire de la Mi-Carême de Rodez (fièira de la sauvatgina). Elles servaient à la confection de blaireaux ou de pinceaux.

Lo trast est le grenier.

Ethnotexte

Paulette LAGARRIGUE

née Alet en 1925 à Labro de Saint-Salvadou.

Transcription

Occitan
Français
« Vendián las sedas a la fièira de Rodés al mes de febrièr. Las fasián secar al trast. »

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Localisation

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