Vue générale de Mirabel

Introduction

Vue générale de Mirabel

Selon la tradition, les moissonneurs (segaires) chantaient des chants de moissons (missonièiras) pour rythmer leur travail, en alternant les couplets avec les javeleuses (gavelairas). Ces chants de travail sont restés longtemps populaires en Rouergue. Le plus connu, considéré comme emblématique et pouvant être originaire du Rignacois (Rinhagués) où plusieurs variantes ont été collectées, s’intitule, selon les versions plus ou moins longues, “Jol pont d’a Mirabèl”, “Coratge missonièr” dans le secteur de Rodez (Rodanés) ou de Villefranche de Rouergue (Vilafrancat), ou “La bèla Alè” en vallée d’Olt). En fait, il est surtout répandu en Rouergue occidental. On mentionne aussi “Lo filh del rei” de l’abbé Bessou ou “La Maria-Matalena”.

« Mirabel : L'église de Saint-Félix était jadis annexe de celle de Saint- Félix d'Anglars. La paroisse fut créée après le Concordat. Aujourd'hui, patronage de Saint-Laurent. L'église primitive dont on voit encore des vestiges se trouvait sous le château.
Mirabel appartint à des coseigneurs : la famille de Mirabel (1080- 1219), celle de Balaguier (XIII-XlVe s.), les Saunhac (XVe s.) et les Buisson-Boumazel (XVe s.-XVIIIe s.) en furent. Il reste peu de l'ancien château dont une partie est devenue l'église actuelle : une tour ronde a été transformée en clocher. L'église elle-même occuperait les écuries. Le roc, lui-même creusé de tous côtés de salles, citerne ou assises de mur, doit être rapproché de vestiges semblables datés des Xe-XIe siècles. » (Jean Delmas, 1991)

Mirabèl, prèp de Rinhac