Introduction
Les propriétaires de truies (truèjas, trèjas, maura) vendaient les porcelets (tessons, porcèls) sur les foires à ceux qui souhaitaient en engraisser. Ils conservaient ce qui leur était nécessaire pour leur consommation et pour renouveler la truie que l’on tuait. On vendait également des porcs gras.
Jadis, il fallait des porcs très gras car la chair était plus savoureuse, le lard était utilisé pour la soupe et la graisse remplaçait l’huile dans la cuisine.
On les engraissait avec des bouillies (bolhidas) de betteraves (bledas), de choux (caulets), de pommes de terre (patanons), de farine et toutes sortes de verdures, mais aussi avec des châtaignes (castanhas), des glands (aglands).
On conduisait même les porcs dans les châtaigneraies, après la récolte, ou dans les bois de chênes (garrics) pour qu'ils mangent les glands.
Ethnotexte
NATTES YVON ET SÉNÉZET ANDRÉ
né en 1928 à La Penchinerie de Rieupeyroux ; né en 1935 à Paris, décédé en 2003.
Transcription
Occitan
Français
« Quand las castanhas èran plan secas, las balhàvem als pòrcs per los engraissar. » (Yvon)
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