Los pòrcs
Introduction
Les propriétaires de truies (truèjas, trèjas, maura) vendaient les porcelets (tessons, porcèls) sur les foires à ceux qui souhaitaient en engraisser. Ils conservaient ce qui leur était nécessaire pour leur consommation et pour renouveler la truie que l’on tuait. On vendait également des porcs gras.
Jadis, il fallait des porcs très gras car la chair était plus savoureuse, le lard était utilisé pour la soupe et la graisse remplaçait l’huile dans la cuisine.
On les engraissait avec des bouillies (bolhidas) de betteraves (bledas), de choux (caulets), de pommes de terre (patanons), de farine et toutes sortes de verdures, mais aussi avec des châtaignes (castanhas), des glands (aglands).
On conduisait même les porcs dans les châtaigneraies, après la récolte, ou dans les bois de chênes (garrics) pour qu'ils mangent les glands.
Ethnotexte
Reunion RHODES DE RIEUPEYROUX
Avec : ALAUX Albert, né en 1911 à Rhodes de Rieupeyroux ; ALAUX Darie, née Cabrit en 1914 à Lunac ; AMANS Georges, né en 1925 à Rhodes de Rieupeyroux ; AMANS Jeanette, née Clermont en 1932 à Saint-Hippolyte ; BARRIAC Josette, née Chinchole en 1935 à Miquels de Rieupeyroux ; FRAYSSINET Maria, née Bastide en 1922 à Rétauly de Rieupeyroux ; FRAYSSINET René, né en 1916 à Rhodes de Rieupeyroux.
Transcription
Occitan
Français
« Los prumièrs fasián facilament 200 quilòs. E après, ne tornavan ajure un lòt que èran pus laugièrs, fasián pas que 120 o 150 quilòs. »
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