Las castanhas

Collecté en 1999 par IOA Sur les Communes de Rieupeyroux, Rodez Voir sur la carte
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Introduction

Au XIXe siècle, avant le chaulage, certaines châtaigneraies (castanhals) étaient de véritables vergers de châtaigniers (castanhièrs) plantés sur les hauteurs (puègs) et sous lesquels on cultivait parfois du seigle (segal). Elles furent arrachées au XXe siècle en raison de la maladie, de la demande des usines à tanin et du besoin en terres arables lié au développement du chaulage et de la mécanisation. Certaines castanhals ont cependant subsisté, malgré l’abandon et les maladies.

Pour conserver les castanhas fraîches on les laissait dans leur bogue (pelon) et on en faisait des tas, dans la castanhal, à l’aide de pinces (gadafas) et d'un râteau (rastèl).

On mangeait les châtaignes cuites à l’eau sans la peau (paladas), avec la peau (tetas) ou en grillée (grasilhadas, greladas).

Il y avait des séchoirs à châtaignes (secadors) sur place, dans les castanhals, près des maisons associés au four à pain, et parfois même dans la maison sous la forme d’une cleda placée dans la cheminée. Dans la région de Rieupeyroux les secadors peuvent avoir des dimensions imposantes et il y avait quelquefois plusieurs secadors accolés.

Très riches en oligo-éléments, les châtaignes séchées (auriòls, rufets) étaient utilisées aussi bien pour nourrir les hommes que pour le bétail. On les réduisait même en farine. On mettait les auriòls dans un sac de jute (saca) que l'on frappait (clapar) contre une pierre pour en enlever la première pelure (descufelar).

En Rouergue, plusieurs termes désignent la châtaigne séchée : auriòl, airòl, castanhon, secon, rufet, rufòl, afachon…

Ethnotexte

Jean-Baptiste REGOURD

né en 1911 à Rodez.

Transcription

Occitan
Français
« N’amassàvem ambe lo pelon per ne far un pelonièr.
Gardàvem los auriòls, los metiam dins un sac a pièi los fasiam còire, los manjàvem. Quand las castanhas èran secas, amb una saca, las clapàvem, sus una pèira o una soca. Los que n’amassavan bravament los molián e ne fasiam de farina per donar als pòrcs. Rapelatz-vos que aquò fasiá de bona graissa. »

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