La platèla

Collecté en 1999 par IOA Sur la Commune de Rieupeyroux Voir sur la carte
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Introduction

Quand on tuait le cochon, la famille et les voisins étaient mis à contribution. Les enfants n’allaient pas à l’école.

Pour tuer le cochon ou far masèl, on utilisait les services d'un tuaire ou sangnaire. Souvent, il dessinait une croix avec la pointe de son couteau avant de saigner la bête.

En général, on égorgeait le cochon sur un banc, une maie (mag), un baquet (nauc, nauca), deux chaises ou sur de la paille, on le nettoyait en le brûlant ou en l'ébouillantant (rufar, escaudar, espaumar), après avoir arraché les soies (sedas) avec une vrille (torniquet). 

Selon les endroits, on ouvrait le cochon, après avoir coupé la tête et les pieds, soit par le dos (per l'esquina), soit par le ventre (pel ventre).

Pour préparer la charcuterie, les femmes se faisaient aider par une maselièira, mangonièira, tripièira ou tripaira.

La pala, platèla ou penche est l'omoplate du cochon.

Ethnotexte

Reunion RHODES DE RIEUPEYROUX

Avec : ALAUX Albert, né en 1911 à Rhodes de Rieupeyroux ; ALAUX Darie, née Cabrit en 1914 à Lunac ; AMANS Georges, né en 1925 à Rhodes de Rieupeyroux ; AMANS Jeanette, née Clermont en 1932 à Saint-Hippolyte ; BARRIAC Josette, née Chinchole en 1935 à Miquels de Rieupeyroux ; FRAYSSINET Maria, née Bastide en 1922 à Rétauly de Rieupeyroux ; FRAYSSINET René, né en 1916 à Rhodes de Rieupeyroux.

Transcription

Occitan
Français
« Metiam la platèla a la sal e pèi dins las cendres. Èra un bocin rança. Aquò fasiá un bolhon. »

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Localisation

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