Introduction
Il y avait des séchoirs à châtaignes (secadors) sur place, dans les castanhals, près des maisons associés au four à pain, et parfois même dans la maison sous la forme d’une cleda placée dans la cheminée.
Très riches en oligo-éléments, les châtaignes séchées (auriòls) étaient utilisées aussi bien pour nourrir les hommes que pour le bétail. On les réduisait même en farine.
En Rouergue, plusieurs termes désignent la châtaigne séchée : auriòl, airòl, castanhon, secon, rufet, rufòl, afachon…
On mettait les auriòls dans un sac de jute (saca) pour en enlever la première pelure (descufelar). On pouvait également utiliser un tronc creux ayant servi de ruche (bornhon).
Ethnotexte
André TOURNIER
né en 1922 à La Riale de Pradinas.
Transcription
Occitan
Français
« Las fasián secar e n’avián tota l’annada. Metián aquò dins un bornhon qu’apelavan, qu’aquò èra un castanhièr traucat, per las descufelar.
Pièi, fasián còire las castanhas e n’apasturàvem los pòrcs. Apelavan aquò derescalhons. »
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