Tuar lo pòrc

Collecté en 2000 par IOA Sur la Commune de Najac Voir sur la carte
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Introduction

Quand on tuait le cochon, la famille et les voisins étaient mis à contribution. Les enfants n’allaient pas à l’école.

Pour tuer le cochon ou far masèl, on utilisait les services d'un tuaire ou sangnaire. Souvent, il dessinait une croix avec la pointe de son couteau avant de saigner la bête.

En général, on égorgeait le cochon sur un banc ou sur de la paille, on le nettoyait en le brûlant ou en l'ébouillantant (espaumar), après avoir arraché les soies (sedas) avec une vrille (torniquet). Selon les endroits, on ouvrait le cochon, après avoir coupé la tête et les pieds, soit par le dos (per l'esquina), soit par le ventre (pel ventre).

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

Hubert BOUYSSIÈRE

né en 1919 à La Borie de Villevayre, décédé en 2018.

Transcription

Occitan
Français
« Per tuar lo pòrc, lo monde convidavan los vesins, quand èran d'acòrdi. Dins los vilatges quauques còps èran pas d'acòrdis mas los qu'èran d'acòrdi s'ajudavan, tuavan lo pòrc. Alèra s'invitavan. S'invitavan lo ser, quand tot aquò èra traficat, èra tripotejat. Las femnas partián a un riu empr'aquí per lavar las tripas. A-n-aquel moment se fasiá coma aquò. Te prenián tot aquò e ba te metián aquí dins l'ai(g)a correnta, lo riu, e tot aquò se netejava. Las netejavan plan amb una bagueta, que tot aquò parti(gu)èssa, e tornavan partir a l'ostal. N'i aviá una autra que, amb un espèci de molin, aquí, debitava la charcutariá e fasián de saussissa, fasián de saussissats, metián tot a la sal e ne gardava un tròç, pardí, a un autre moment, per far lo sopar. »
Tuer le cochon
« Pour tuer le cochon, les gens invitaient les voisins, quand ils s’entendaient. Dans les villages quelquefois ils ne s’entendaient pas mais ceux qui s’entendaient s’aidaient, ils tuaient le cochon. Alors ils s’invitaient. Ils s’invitaient le soir, quand tout ça était mélangé. Les femmes partaient à un ruisseau par là pour laver les tripes. À ce moment-là on faisait comme ça. Elles te prenaient tout ça et elles te le mettaient là dans l’eau courante, le ruisseau, et tout ça se nettoyait. Elles les nettoyaient bien avec une baguette, que tout ça parte, et elles repartaient à la maison. Il y en avait une autre qui, avec une espèce de moulin, là, débitait la charcuterie et ils faisaient de la saucisse, ils faisaient du saucisson, ils mettaient tout dans le sel et elle en gardait un morceau, bien sûr, à un autre moment, pour faire le dîner. »

Localisation

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