Lo tuaire de pòrcs

Collecté en 2000 par IOA Sur la Commune de Najac Voir sur la carte
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Introduction

Quand on tuait le cochon, la famille et les voisins étaient mis à contribution. Les enfants n’allaient pas à l’école.

Pour tuer le cochon ou far masèl, on utilisait les services d'un tuaire ou sangnaire. Souvent, il dessinait une croix avec la pointe de son couteau avant de saigner la bête.

En général, on égorgeait le cochon sur un banc ou sur de la paille, on le nettoyait en le brûlant ou en l'ébouillantant (espaumar), après avoir arraché les soies (sedas) avec une vrille (torniquet). Selon les endroits, on ouvrait le cochon, après avoir coupé la tête et les pieds, soit par le dos (per l'esquina), soit par le ventre (pel ventre).

Le jour du sacrifice du cochon, on préparait souvent une soupe avec un morceau de viande du cou (barbaròt).

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

Germaine COYNES

née Puechberty en 1908 à Mazerolles.

Transcription

Occitan
Français
« Lo papà èra tuaire, sangnava los pòrcs.
E ben tanponh que l'aviá tuat, se fasián copar un talhon sul còl, que metián a la sopa que cosiá e que manjavan a mègjorn.
Dos que tenián las patas de darrèr, un que se jasiá a chaval sus el, teniá las de davant e el, de pel dejós, lo sangnava. Aquò èra lo carnièr. Lo vojavan dins un carnièr ambe d'ai(g)a bolhenta e lo rufavan. Enquèra cresi que i son los èstres alà per lo rufar.
Lo rufavan e apèi lo penjan per una escala, aquí lo dubrissiá e apèi sortiá tot aquí.
Èra una fèsta a tot copar ! Dos plats de carn o tres ! Aquí oui ! Ne fasián tròp. »
Le tueur de cochons
« Mon papa était tueur, il saignait les cochons.
Eh bien dès qu’il l’avait tué, ils se faisaient couper un morceau sur le cou, qu’ils mettaient dans la soupe qui cuisait et qu’ils mangeaient à midi.
Deux qui tenaient les pattes de derrière, un qui se couchait à cheval sur lui, il tenait celles de devant et lui, de par dessous, il le saignait. C’était le charnier. Ils le versaient dans un charnier avec de l’eau bouillante et ils le raclaient. Je crois que les trucs pour le racler y sont encore là-bas.
Ils le raclaient et ensuite ils le pendent à une échelle, là il l’ouvrait et ensuite il sortait tout là.
C’était une fête à tout casser ! Deux plats de viande ou trois ! Là oui ! Ils en faisaient trop. »

Localisation

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