Las filhas a la vòta

Collecté en 2000 Sur les Communes de Najac, Rieupeyroux Voir sur la carte
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Introduction

Quand on avait tué le cochon, on réunissait la famille et les voisins pour goûter les fritons (far gratons). C'était l'occasion d'une veillée (velhada) musicale.

Les jeunes filles n'avaient pas souvent la permission d'aller danser. À la fête du village (vòta, fèsta), elles étaient souvent accompagnées par leur maman.

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

Michel et Yolande ANDURAND

né en 1925 à La Fageole de Rieupeyroux ; née Marty en 1928 à Najac.

Transcription

Occitan
Français
« E pèi bòn lo fasián quand fasián gratons. Quand avián tuat lo pòrc, invitavan los vesins…
– Invitavan los vesins, los junes òmes aimavan plan que las dròllas venguèsson per dire de ne dançar una perque, quand avián sopat, èran coma de colhons, aquí…
– Ah oui.
– Sabián pas pus que devenir.
– Oui mais eh, las filhas d'alèra e ben avián pas totjorn la permission d'anar de tròp dins las vòtas.
– Aquò's aquò… Avián la permission de demorar aquí al torn de la taula mès apèi, quand caliá anar a la vòta del Terond o a la vòta de Riupeirós : zerò ! O alèra la mamà i anava.
– Lo pichòt-filh, el, aima pas aquò, a… non, non ! El aquò's : “Pom ! Pom ! Pom ! Pom!”
– Lo pichòt-filh, aquò's lo martèl e tustar sus una caissa. Sai pas qun agrament i tròba aquí m'enfin…
– Ah oui mais…
– Aquò's l'epòca. Vos diràn : “C'est l'époque !” »
Les filles à la fête votive
« Et puis bon ils le faisaient quand ils faisaient les fritons. Quand ils avaient tué le cochon, ils invitaient les voisins...
– Ils invitaient les voisins, les jeunes hommes aimaient bien que les filles viennent pour en danser une parce que, quand ils avaient dîné, ils étaient comme des couillons, là...
– Ah oui.
– Ils ne savaient plus quoi faire.
– Oui mais eh, les filles d’alors eh bien elles n’avaient pas toujours la permission d’aller trop dans les fêtes votives.
– C’est ça... Elles avaient la permission de rester là autour de la table mais ensuite, quand il fallait aller à la fête votive du Théron ou à la fête votive de Rieupeyroux : zéro ! Ou alors leur maman y allait.
– Notre petit-fils, lui, il n’aime pas ça, ah... non, non ! Lui, c’est : “Poum ! Poum ! Poum ! Poum !”
– Notre petit-fils, c’est le marteau et frapper sur une caisse. Je ne sais pas quel plaisir il trouve là mais enfin...
– Ah oui mais...
– C’est l’époque. Ils vous diront : “C’est l’époque !” »

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