La pala farcida

Collecté en 1999 par IOA Sur les Communes de Morlhon-le-Haut, St-Salvadou Voir sur la carte
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Introduction

Quand on tuait le cochon, la famille et les voisins étaient mis à contribution. Les enfants n’allaient pas à l’école.

Pour tuer le cochon ou far masèl, on utilisait les services d'un tuaire ou sangnaire. Souvent, il dessinait une croix avec la pointe de son couteau avant de saigner la bête.

En général, on égorgeait le cochon sur un banc, une maie (mag), un baquet (nauc, nauca), deux chaises ou sur de la paille, on le nettoyait en le brûlant ou en l'ébouillantant (rufar, escaudar, espaumar), après avoir arraché les soies (sedas) avec une vrille (torniquet). 

Selon les endroits, on ouvrait le cochon, après avoir coupé la tête et les pieds, soit par le dos (per l'esquina), soit par le ventre (pel ventre).

Pour préparer la charcuterie, les femmes se faisaient aider par une maselièira, mangonièira, tripièira ou tripaira.

La pala, platèla ou penche est l'omoplate du cochon.

Ethnotexte

Odette MALATERRE

née Voyer en 1918 à Morlhon.

Transcription

Occitan
Français
« Farcissiam la pala ambe de farç. Fasiam far un trauc al tuaire o la traucàvem. Metiam la farça dedins, cosiam e fasiam la sopa amb aquò. Lo dimenge, fasiam una olada de sopa amb aquela pala. »

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