Vue générale, vignes (vinhas) en terrasses et cerisier (cirèis) en fleurs

Collecté en 2001 Sur la Commune de Marcillac-Vallon Voir sur la carte
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Introduction

Vue générale, vignes (vinhas) en terrasses et cerisier (cirèis) en fleurs

Les toponymes gallo-romains

Le suffixe -ac, du celte “-acos” avec le sens de “domaine de”, est souvent associé à un nom de chef gaulois ou gallo-romain pour former un nom de lieu.

Certains de ces toponymes peuvent être aussi d’origine latine (-acum dérivé de -acos), voire d’attribution relativement récente (VI-VIIe s.).

Au féminin, on obtient des formes en -agas (Marnhagas, Melagas).

L’Aveyron compte 53 noms de communes en -ac, dont 7 anciens chefs-lieux de cantons.

« Jean Olivié a publié Marcillac, au fil des siècles, 1998.
Le prieuré de Saint-Martial fut donné à Conques à la fin du XIe siècle par le vicomte Béranger. L’autel de Sainte-Foi, dans l’église, rappelle cette appartenance. L’église actuelle est du XVe siècle. Elle fut consacrée le 20 juin 1507 par François d’Estaing. Elle possède un clocher octogonal et des retables du XVIIIe siècle.
En 1209, Hugues de Panat, qui s’était emparé de la ville et des droits ecclésiastiques fut contraint de les restituer. La haute seigneurie appartenait à Archambaud de Panat qui la céda en 1238 au comte de Rodez en échange du château de Peyrebrune. En 1282, Henri, comte de Rodez, traita avec les habitants de la ville. Des privilèges leur furent accordés en 1322 par Louis, duc de Bourbon, bâtard de France, puis, en 1365, par Jean, comte de Rodez. Le comte avait un château, des moulins, un pressoir. Il avait droit aux têtes et aux pieds des bœufs qu’on y abattait.
Vers cette époque-là, l’importance religieuse de Marcillac fut grande : Bonneval y avait une maison (1284), le cardinal Guillaume d’Aigrefeuille en fut prieur (1352).
Des fortifications existaient au XIIe siècle. Elles furent reconstruites en 1360 et au XVe siècle. Les sièges furent nombreux : en 1391, des brigands anglais s’emparèrent de la ville et il fallut une attaque, menée par un maréchal de France, pour les déloger. En 1470, le roi retira au comte d’Armagnac la ville et la donna à R. de Balzac. Il y eut par la suite des capitaines. En 1568, M. de Nattes, capitaine, subit l’assaut des protestants. En 1643, la Fourque et les croquants s’emparèrent de la ville, avec la complicité probable de quelques habitants. En 1713, le roi héritier des comtes de Rodez, vendit les droits du domaine royal à la communauté.
Marcillac possède un bel ensemble de ruelles bordées de maisons de grès rouge. Il y avait jadis un hôpital, aux biens duquel un arrêt du Conseil du 30 mars 1696 unit ceux de la maladrerie de Marcillac (léproserie). Sa chapelle était dédiée à Notre-Dame. Chapelle des Pénitents (XVIIe siècle) dédiée à l’Assomption. » (Jean Delmas, 2001)

Marcilhac

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Vue générale, vignes (vinhas) en terrasses et cerisier (cirèis) en fleurs
© Institut occitan de l'Aveyron (Villefranche-de-Rouergue)

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