La bolhida dels pòrcs

Collecté en 1999 par IOA Sur les Communes de Lunac, Vabre-Tizac Voir sur la carte
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Introduction

Il y eut autrefois des races régionales comme les tecats, semblables aux limosins ou aux gascons, mais la race la plus répandue au début du XXe siècle était celle des craoneses, aux larges oreilles rabattues. Puis vinrent les large-white anglais aux oreilles dressées, les quilha-aurelhas.

Les propriétaires de truies (truèjas, trèjas, maura) vendaient les porcelets (tessons, porcèls) sur les foires à ceux qui souhaitaient en engraisser. Ils conservaient ce qui leur était nécessaire pour leur consommation et pour renouveler la truie que l’on tuait. On vendait également des porcs gras. 

Jadis, il fallait des porcs très gras car la chair était plus savoureuse, le lard était utilisé pour la soupe et la graisse remplaçait l’huile dans la cuisine. 

On les engraissait avec des bouillies (bolhidas) de betteraves (bledas), de choux (caulets), de pommes de terre (patanons), de farine et toutes sortes de verdures, mais aussi avec des châtaignes (castanhas), des glands (aglands)

On conduisait même les porcs dans les châtaigneraies, après la récolte, ou dans les bois de chênes (garrics) pour qu'ils mangent les glands.

Ethnotexte

André et Juliette FRAYSSE

né en 1923 au Parayret de Vabre-Tizac ; née Ginestoux en 1928 à Lunac.

Transcription

Occitan
Français
« Fasiam de bolhidas ambe de caulets, de rabas quand n’i aviá, un bocin de farina que fasiam… Pèi l’ivèrn fasiam còire de patanons.
E pèi los anàvem gardar per las castanhas e pels aglands.
Gardàvem totjorn los pòrcs.
Amassàvem d’aglands, de còps, per lor donar l’ivèrn. »

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