La bolhida dels pòrcs
Introduction
Il y eut autrefois des races régionales comme les tecats, semblables aux limosins ou aux gascons, mais la race la plus répandue au début du XXe siècle était celle des craoneses, aux larges oreilles rabattues. Puis vinrent les large-white anglais aux oreilles dressées, les quilha-aurelhas.
Les propriétaires de truies (truèjas, trèjas, maura) vendaient les porcelets (tessons, porcèls) sur les foires à ceux qui souhaitaient en engraisser. Ils conservaient ce qui leur était nécessaire pour leur consommation et pour renouveler la truie que l’on tuait. On vendait également des porcs gras.
Jadis, il fallait des porcs très gras car la chair était plus savoureuse, le lard était utilisé pour la soupe et la graisse remplaçait l’huile dans la cuisine.
On les engraissait avec des bouillies (bolhidas) de betteraves (bledas), de choux (caulets), de pommes de terre (patanons), de farine et toutes sortes de verdures, mais aussi avec des châtaignes (castanhas), des glands (aglands).
On conduisait même les porcs dans les châtaigneraies, après la récolte, ou dans les bois de chênes (garrics) pour qu'ils mangent les glands.
Ethnotexte
André et Juliette FRAYSSE
né en 1923 au Parayret de Vabre-Tizac ; née Ginestoux en 1928 à Lunac.
Transcription
Occitan
Français
E pèi los anàvem gardar per las castanhas e pels aglands.
Gardàvem totjorn los pòrcs.
Amassàvem d’aglands, de còps, per lor donar l’ivèrn. »
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