Trépieds (andèrs), chenets (capfoguièrs), feu (fuòc) allumé sous une marmite (ola) en fonte et pelles à feu (rispas), avril 1995

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Introduction

Trépieds (andèrs), chenets (capfoguièrs), feu (fuòc) allumé sous une marmite (ola) en fonte et pelles à feu (rispas), avril 1995

Le contenu de la soupe, plat principal voire unique du repas traditionnel rouergat, préparée dans une marmite de terre (topin), de cuivre étamé (coirassa) ou de fonte (metal), variait selon la saison, la région ou le type de repas. En général, elle comportait des pommes de terre et des légumes du jardin de saison. On utilisait également des légumes secs tels que les haricots (favas, monges, mongetas) et, sur les causses, des vesces (becuts, ceses, gèissas, erses…)
Chacun trouvait un goût particulier à la sopa de l’ostal, spécificité que l’on attribuait tantôt à la qualité de l’eau utilisée, tantôt à celle du pain, plus ou moins cuit et plus ou moins rassis…
On commençait à faire bouillir l’eau avec les haricots (favas, favons, favòls, mongetas) et, juste avant l’ébullition (quand l’aiga preniá lo bolh), on ajoutait la ventrèche (ventresca). Après l’ébullition, on mettait les pommes de terre (patanons, trufas, trufets, trefons) puis, après le second bolh, on ajoutait les autres légumes (pòrres, cotèlas…). Le chou (caul) était en général ajouté en fin de cuisson, crussent.

Lestrada e Toèls, abrial de 1995

Photo

Trépieds (andèrs), chenets (capfoguièrs), feu (fuòc) allumé sous une marmite (ola) en fonte et pelles à feu (rispas), avril 1995
© Institut occitan de l'Aveyron (Villefranche-de-Rouergue)

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