Lo tuar del pòrc

Collecté en 1999 par IOA Sur les Communes de La Salvetat-Peyralès, Prévinquières Voir sur la carte
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Introduction

Quand on tuait le cochon, la famille et les voisins étaient mis à contribution. Les enfants n’allaient pas à l’école.

Pour tuer le cochon ou far masèl, on utilisait les services d'un tuaire ou sangnaire. Souvent, il dessinait une croix avec la pointe de son couteau avant de saigner la bête.

En général, on égorgeait le cochon sur un banc, une maie (mag), un baquet (nauc, nauca), deux chaises ou sur de la paille, on le nettoyait en le brûlant ou en l'ébouillantant (rufar, escaudar, espaumar), après avoir arraché les soies (sedas) avec une vrille (torniquet). 

Selon les endroits, on ouvrait le cochon, après avoir coupé la tête et les pieds, soit par le dos (per l'esquina), soit par le ventre (pel ventre).

Pour préparer la charcuterie, les femmes se faisaient aider par une maselièira, mangonièira, tripièira ou tripaira.

On lavait soigneusement les boyaux (budèls) avec des oignons, des poireaux, du vinaigre, du sel… On les dédoublait avec deux aiguilles à bas et, souvent, on allait les rincer au ruisseau (riu).

Ethnotexte

Marcelle TAMALET

née Bruel en 1922 à Romette de La Salvetat-Peyralès, décédée en 2012.

Transcription

Occitan
Français
« Anavan far las tripas al riu. Quand avián tuat lo pòrc, manjavan la sopa, prenián aquò e anavan al riu. »

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