L'escodre

Collecté en 1999 Sur les Communes de La Salvetat-Peyralès, St-Salvadou, Vabre-Tizac Voir sur la carte
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Introduction

Dans les temps anciens, on battait le grain à la latte (lata, pèrga) d’origine celtique ou au fléau (flagèl) d’origine latine. 

Dans certains secteurs, on dépiquait aussi par piétinement (calcar, caucar, chaupir) ou à l'aide d'un rouleau épannelé (rotlèu, redolet). 

Les fermes disposaient en général d'une aire de battage pavée (sòl). Dans les villages, il y avait parfois un sòl commun. 

Les premières machines, appelées cròcapalhas, rasclet ou rasclaire, étaient actionnées par des hommes, à la manivelle, ou par un manège de bœufs ou de juments. Vinrent ensuite les batteuses utilisant l’énergie produite par une machine à vapeur. 

Après, il fallait venter le grain au tarare (ventador, ventaire). Dans les temps anciens, on séparait le grain de ses poussières au vent, dans un tamis (curvèl).

La main d'œuvre était toujours importante et l'entraide primordiale.

Le dernier jour des battages (l'escodre), on faisait un repas de fête, la solenca ou barba-rossa. Mais, avant cela, sur les grandes exploitations, la maîtresse de maison devait préparer les nombreux repas à servir chaque jour aux escodeires.

Ethnotexte

Fernand et Angèle FRAYSSE

né en 1920 au Parayret de Vabre-Tizac ; née Pouget en 1921 au moulin des Tempes de Vabre-Tizac.

Transcription

Occitan
Français
« Fasiái los batatges amb un tipe de Sent-Sauvador que aviá una ventaira. » (Fernand)

« Nautres, apelam aquò barba-rossa mès del costat de La Sauvetat dison la solenca. Aquí fasiam de pola farcida e de polets rostits o de lapin en sauça. E de mongetas. » (Fernand et Angèle)

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