La mangonièira

Collecté en 1999 par IOA Sur la Commune de La Capelle-Bleys Voir sur la carte
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Introduction

Quand on tuait le cochon, la famille et les voisins étaient mis à contribution. Les enfants n’allaient pas à l’école.

Pour tuer le cochon ou far masèl, on utilisait les services d'un tuaire ou sangnaire. Souvent, il dessinait une croix avec la pointe de son couteau avant de saigner la bête.

En général, on égorgeait le cochon sur un banc, une maie (mag), un baquet (nauc, nauca), deux chaises ou sur de la paille, on le nettoyait en le brûlant ou en l'ébouillantant (rufar, escaudar, espaumar), après avoir arraché les soies (sedas) avec une vrille (torniquet). 

Selon les endroits, on ouvrait le cochon, après avoir coupé la tête et les pieds, soit par le dos (per l'esquina), soit par le ventre (pel ventre).

Pour préparer la charcuterie, les femmes se faisaient aider par une maselièira, mangonièira, tripièira ou tripaira.

Los grautons sont les fritons.

Ethnotexte

Agnès TROUCHE

née Segonds en 1916 à La Capelle-Bleys.

Transcription

Occitan
Français
« Quand tuavan un pòrc, la miá mamà parava lo sang, ajudava a lavar lo ventre e a far la salsissa e, lo dimenge, pagavan la mamà amb un marmiton de grautons cauds.
Anavan lavar lo ventre pel riu. »

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