Los cambajons

Collecté en 1999 par IOA Sur la Commune de La Bastide-l'Évêque Voir sur la carte
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Introduction

Quand on tuait le cochon, la famille et les voisins étaient mis à contribution. Les enfants n’allaient pas à l’école.

Pour tuer le cochon ou far masèl, on utilisait les services d'un tuaire ou sangnaire. Souvent, il dessinait une croix avec la pointe de son couteau avant de saigner la bête.

En général, on égorgeait le cochon sur un banc, une maie (mag), un baquet (nauc, nauca), deux chaises ou sur de la paille, on le nettoyait en le brûlant ou en l'ébouillantant (rufar, escaudar, espaumar), après avoir arraché les soies (sedas) avec une vrille (torniquet). 

Selon les endroits, on ouvrait le cochon, après avoir coupé la tête et les pieds, soit par le dos (per l'esquina), soit par le ventre (pel ventre).

Pour préparer la charcuterie, les femmes se faisaient aider par une maselièira, mangonièira, tripièira ou tripaira.

Une fois salés, on faisait sécher les jambons (cambajons) en les suspendant aux poutres de la pièce à vivre. Parfois, au lieu de les manger, on les vendait.

Ethnotexte

Rachel BESSOU

née Bessou en 1926 à Montbressous de La Bastide-l'Evêque, décédée en 2013.

Transcription

Occitan
Français
« Sovent, se vendiá los cambajons. Pas totjorn mès plan sovent. »

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