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Introduction

À côté de quelques grands domaines et d’exploitations moyennes, il y avait autrefois un grand nombre de petits paysans qui vivaient en polyculture sur des propriétés morcelées. Ce morcellement était dû en partie aux aléas successoraux et aux opportunités d’acquisition, mais également au souci d’utiliser au mieux la diversité des terroirs en fonction de la nature des sols et de leur exposition. 

Autour d’une dizaine d’hectares, une ferme (bòria) pouvait être viable s’il y avait un équilibre entre le nombre de bras au travail et le nombre de bouches à nourrir. Les anciens et les enfants participaient à l’effort de production.

Quand on n'avait pas assez de terres, on pouvait trouver un complément de revenu en exerçant un métier ou en se louant. 

On pouvait aussi prendre une exploitation en fermage. En début de bail, on dressait un inventaire (inventari) avec le propriétaire. Le bail pouvait convenir d'un paiement partiel en nature (cochon engraissé, fourniture de grain pour la volaille…) par le fermier (bordièr, boriaire). Dans certains contrats on partageait tout (a mièjas) avec le propriétaire.

Ethnotexte

Elie CASTÈS

né en 1923 à Fourniès de La Bastide-l'Evêque.

Transcription

Occitan
Français
« Èran bordièrs, sovent.
La mamà èra sortida de Riupeirós e fasián de bòria en bòria. Apèissas, venguèron a la bòria d’a Requistar [de La Bastida] que li demorèron 32 ans. Li aviá una soassantena d’ectaras. Avián dos o tres parelhs de buòus e tres o quatre cavalas, de vailets, de pastres e de sirventas. Avián una quarantena de pòrcs e avián de castanhals de l’autre costat e, d’al mes d’octobre jusca Nadal, li anavan menar los pòrcs. La pastra preniá per manjar e tornava pas a miègjorn. »

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