Lo tuar del pòrc
Introduction
Quand on tuait le cochon, la famille et les voisins étaient mis à contribution. Les enfants n’allaient pas à l’école.
Pour tuer le cochon ou far masèl, on utilisait les services d'un tuaire ou sangnaire. Souvent, il dessinait une croix avec la pointe de son couteau avant de saigner la bête.
En général, on égorgeait le cochon sur un banc, une maie (mag), un baquet (nauc, nauca), deux chaises ou sur de la paille, on le nettoyait en le brûlant ou en l'ébouillantant (rufar, escaudar, espaumar), après avoir arraché les soies (sedas) avec une vrille (torniquet).
Selon les endroits, on ouvrait le cochon, après avoir coupé la tête et les pieds, soit par le dos (per l'esquina), soit par le ventre (pel ventre).
Pour préparer la charcuterie, les femmes se faisaient aider par une maselièira, mangonièira, tripièira ou tripaira.
La gorge du cochon, appelée porquet, était parfois utilisée pour améliorer le boudin qu'on appelle lo sang.
On insérait la chair à saucisse dans les boyaux (budèls) à l'aide d'une sorte d'entonnoir (embuc) et une cheville en bois (cavilha de boès). La saucisse (salsissa) et les saucissons (salsissats) séchaient ensuite sur une perche (pèrga). On conservait souvent la saucisse dans de l’huile (òli).
Ethnotexte
Paul AMANS
né en 1920 à Teulières de La Bastide-l'Evêque.
Transcription
Occitan
Français
[La salsissa], aicí, n’i a que la metián dins l’òli. »
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