Lo tuar del pòrc

Collecté en 1999 par IOA Sur la Commune de La Bastide-l'Évêque Voir sur la carte
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Introduction

Quand on tuait le cochon, la famille et les voisins étaient mis à contribution. Les enfants n’allaient pas à l’école.

Pour tuer le cochon ou far masèl, on utilisait les services d'un tuaire ou sangnaire. Souvent, il dessinait une croix avec la pointe de son couteau avant de saigner la bête.

En général, on égorgeait le cochon sur un banc, une maie (mag), un baquet (nauc, nauca), deux chaises ou sur de la paille, on le nettoyait en le brûlant ou en l'ébouillantant (rufar, escaudar, espaumar), après avoir arraché les soies (sedas) avec une vrille (torniquet). 

Selon les endroits, on ouvrait le cochon, après avoir coupé la tête et les pieds, soit par le dos (per l'esquina), soit par le ventre (pel ventre).

Pour préparer la charcuterie, les femmes se faisaient aider par une maselièira, mangonièira, tripièira ou tripaira.

La gorge du cochon, appelée porquet, était parfois utilisée pour améliorer le boudin qu'on appelle lo sang. 

On insérait la chair à saucisse dans les boyaux (budèls) à l'aide d'une sorte d'entonnoir (embuc) et une cheville en bois (cavilha de boès). La saucisse (salsissa) et les saucissons (salsissats) séchaient ensuite sur une perche (pèrga). On conservait souvent la saucisse dans de l’huile (òli).

Ethnotexte

Paul AMANS

né en 1920 à Teulières de La Bastide-l'Evêque.

Transcription

Occitan
Français
« Lo porquet, lo metiam pel sang.
[La salsissa], aicí, n’i a que la metián dins l’òli. »

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