La mula e la vessiga

Collecté en 1999 par IOA Sur les Communes de La Bastide-l'Évêque, St-Salvadou Voir sur la carte
J'apporte des précisions ou
je demande la traduction >

Introduction

Quand on tuait le cochon, la famille et les voisins étaient mis à contribution. Les enfants n’allaient pas à l’école.

Pour tuer le cochon ou far masèl, on utilisait les services d'un tuaire ou sangnaire. Souvent, il dessinait une croix avec la pointe de son couteau avant de saigner la bête.

En général, on égorgeait le cochon sur un banc, une maie (mag), un baquet (nauc, nauca), deux chaises ou sur de la paille, on le nettoyait en le brûlant ou en l'ébouillantant (rufar, escaudar, espaumar), après avoir arraché les soies (sedas) avec une vrille (torniquet). 

Selon les endroits, on ouvrait le cochon, après avoir coupé la tête et les pieds, soit par le dos (per l'esquina), soit par le ventre (pel ventre).

Pour préparer la charcuterie, les femmes se faisaient aider par une maselièira, mangonièira, tripièira ou tripaira.

La mula est un gros boyau qu'on employait pour le boudin (sang) ou qu'on utilisait pour conserver les fritons (grautons). La vessiga est la vessie.

Ethnotexte

Georgette VIGUIÉ

née Lagarrigue en 1915 à Saint-Salvadou.

Transcription

Occitan
Français
« [Dins la mula], n’i a que li metián de sang, maites que li metián de grautons… [La vessiga], la conflàvem e apèi, dedins, n’i a que li metián la graissa. »

Pas de traduction pour le moment.

© Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

Localisation

Vous aimerez aussi...

En cours de chargement...