L'escodre

Collecté en 1999 par IOA Sur la Commune de La Bastide-l'Évêque Voir sur la carte
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Introduction

Dans les temps anciens, on battait le grain à la latte (lata, pèrga) d’origine celtique ou au fléau (flagèl) d’origine latine. 

Dans certains secteurs, on dépiquait aussi par piétinement (calcar, caucar, chaupir) ou à l'aide d'un rouleau épannelé (rotlèu, redolet). 

Les fermes disposaient en général d'une aire de battage pavée (sòl). Dans les villages, il y avait parfois un sòl commun. 

Les premières machines, appelées cròcapalhas, rasclet ou rasclaire, étaient actionnées par des hommes, à la manivelle, ou par un manège de bœufs ou de juments. Vinrent ensuite les batteuses utilisant l’énergie produite par une machine à vapeur. 

Après, il fallait venter le grain au tarare (ventador, ventaire). Dans les temps anciens, on séparait le grain de ses poussières au vent, dans un tamis (curvèl).

La main d'œuvre était toujours importante et l'entraide primordiale.

Le dernier jour des battages (l'escodre), on faisait un repas de fête, la solenca ou barba-rossa. Mais, avant cela, sur les grandes exploitations, la maîtresse de maison devait préparer les nombreux repas à servir chaque jour aux escodeires.

Ethnotexte

Gabriel GAFFARD

né en 1912 à Laval de La Bastide-l'Evêque.

Transcription

Occitan
Français
« Autres còps, escodián al flagèl. O ai pas fach mès ai vist lo flagèl.
« Quand escodiam, a cada ostal manjàvem de pola farcida, aquò èra la règla. I aviá una bòria que donavan de vedèl, mès totas las autras aquò èra de pola. Ara, n’i aviá que èran mai o mens bravas. N’i aviá que profitavan per far partir las vièlhas. »

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