Introduction
Quand on tuait le cochon, la famille et les voisins étaient mis à contribution. Les enfants n’allaient pas à l’école.
Pour tuer le cochon ou far masèl, on utilisait les services du tuaire ou sangnaire. Souvent, il dessinait une croix avec la pointe de son couteau avant de saigner la bête.
En général, on égorgeait le cochon sur un banc ou sur de la paille, on le nettoyait en le brûlant (flambuscar) ou en l'ébouillantant (espaumar, rufar), après avoir arraché les soies (sedas) avec une vrille (torniquet). Selon les endroits, on ouvrait le cochon, après avoir coupé la tête et les pieds, soit par le dos (per l'esquina), soit par le ventre (pel ventre).
Ethnotexte
Michel, Maria et Jean MOYSSET
né en 1923 à Gramond ; née Veyrac en 1925 à Routaboul de Gramond, décédée en 2019 ; né en 1931 à Gramond, décédé en 2014.
Transcription
Occitan
Français
« Lo dubrissián per l’esquina mès començavan de copar los pès e lo cap. »
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