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Introduction

Les chèvres, nombreuses en país costovin, permettaient d’avoir un peu de lait toute l’année. Ce lait avait la réputation d’être bon pour les enfants.

Dans le valon de Marcillac, on en faisait des outres (oires).

On disait que le bouc (boc) protégeait les autres animaux des maladies (malautiás).

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

René LAVIALE

né en 1923 à Clairvaux.

Transcription

Occitan
Français
« Li aviá de fièiras de cabras e, lo boc, nautres anàvem a Cancèrlas per çò qu'avián un boc. Per empachar las malautiás, lo metián a la porcariá e copava totes los mals que podián portar pèrta als pòrcs.
Una cabra, l'anèrem menar a Las Farguetas, a-n-acò de Baltazar. Avián un boc a la porcariá.
Me di(gu)èt :
“La pòdes menar. Te vòle pas res mès podètz portar una fo(g)assa quand mème !” »
Le bouc
« Il y avait des foires aux chèvres et, le bouc, nous nous allions aux Cancerles parce qu’ils avaient un bouc. Pour empêcher les maladies, ils le mettaient dans la porcherie et ça chassait toutes les maladies qui pouvaient porter perte aux cochons.
Une chèvre, nous allâmes l’amener aux Farguettes, chez Baltazar. Ils avaient un bouc dans la porcherie.
Il me dit :
“Tu peux l’amener. Je ne veux rien mais vous pouvez apporter une fouace quand même !” »

Localisation

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