Las castanhas

Collecté en 2000 Sur la Commune de Clairvaux-d'Aveyron Voir sur la carte
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Introduction

En Rouergue, les terrains cristallins de moyenne altitude, comme les ségalas de granit (barena) ou de schiste (sistre) et les rougiers étaient propices au castanhièr, arbre à pain du pauvre.

Il y avait des séchoirs à châtaignes (secadors) sur place, dans les castanhals, près des maisons associés au four à pain, et parfois même dans la maison sous la forme d’une cleda placée dans la cheminée. Très riches en oligo-éléments, les châtaignes séchées étaient utilisées aussi bien pour nourrir les hommes que pour le bétail. On les réduisait même en farine.

En Rouergue, plusieurs termes désignent la châtaigne séchée : auriòl, castanhon, secon, rufet, rufòl, afachon…

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

Lucien CAYROUSE

né en 1921 à Clairvaux.

Transcription

Occitan
Français
« Oui, i aviá tota sorta de frucha mès i aviá bravament de castanhas e, las castanhas, las amassàvem per dire de pensar los pòrcs. Las fasiam secar dins aquò qu'apelam de secadors. Las fasiam secar dins de secadors e pièissa las palàvem e las balhàvem als pòrcs. Ne fasiam de farina e engraissàvem los pòrcs amb aquò. »
Les châtaignes
« Oui, il y avait toute sorte de fruits mais il y avait beaucoup de châtaignes et, les châtaignes, nous les ramassions pour nourrir les cochons. Nous les faisions sécher dans ce que nous appelons des secardors. Nous les faisions sécher dans des séchoirs à châtaignes et puis nous les pelions et nous les donnions aux cochons. Nous en faisions de la farine et nous engraissions les cochons avec ça. »

Localisation

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