Los castanhons
Introduction
Il y avait des séchoirs à châtaignes (secadors) sur place, dans les castanhals, près des maisons associés au four à pain, et parfois même dans la maison sous la forme d’une cleda placée dans la cheminée.
Très riches en oligo-éléments, les châtaignes séchées (castanhons) étaient utilisées aussi bien pour nourrir les hommes que pour le bétail. On les réduisait même en farine.
En Rouergue, plusieurs termes désignent la châtaigne séchée : auriòl, castanhon, secon, rufet, rufòl, afachon…
On mangeait les châtaignes fraîches, en grillée (grelada, grasilhada), ou cuites à l'eau avec la peau (tetas) ou épluchées (bolhidas).
Pour retirer la pelure des castanhons, on les mettait dans une sache (saca) que l'on frappait (picar) au sol.
Les castanhons étaient ensuite cuits soit dans de l’eau, soit dans du lait. Vers Saint-Laurent d'Olt, la soupe au lait et aux châtaignes sèches est appelée bajanat.
Ethnotexte
Gabriel GAUBERT
né en 1918 à Salles-Curan.
Transcription
Occitan
Français
Los fasiam còire ambe de lach o ambe d’aiga. Ne manjàvem tot l’ivèrn. »
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