L'òli de nose
Introduction
Pendant longtemps la noix (nose) a fourni au Rouergue l’essentiel de l’huile (òli) qui était utilisée pour la cuisine en temps de carême, ou pour l’éclairage dans les lumignons (calelhs).
La plupart des moulins possédaient une meule spécifique (ase) pour écraser les noix. On organisait des veillées pour décortiquer les noix (desnogalhar).
Le musée de Saint-Beauzély a conservé le pressoir à coins (truèlh a cunhs), caractéristique du Rouergue méridional, qui servait à presser les cerneaux (nogalhs) pour fabriquer l'huile de noix.
Lo molin d’òli de Coudols a été étudié en détail par Corneille Jest, ethnologue du C.N.R.S.
En occitan, le mot òli est masculin.
Ethnotexte
Reunion SAINT-ROME DE TARN
Emile Douls, né en 1921 à Saint-Beauzély ; Marcel Fournier, né en 1927 à Saint-Victor ; Fernand Galzin, né en 1910 au Viala du Tarn ; Paulette Gayrald, née en 1923 à Castelmus ; Anna Lafon, née en 1912 à Montjaux ; Jean Plagne, né en 1918 à Millau ; Paul Soulié, né en 1909 à Vaysse-Rodier de Vezins.
Transcription
Occitan
Français
O anavan portar e lor tornavan la mitat del pes d’òli.
Ambe lo rèsta, fasián de panòta, aquò èra lo tortèu. »
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