Tuar lo pòrc

Collecté en 1998 Sur les Communes de Cabanès, Pradinas Voir sur la carte
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Introduction

Quand on tuait le cochon, la famille et les voisins étaient mis à contribution. Les enfants n’allaient pas à l’école.

Pour tuer le cochon ou far masèl, on utilisait les services du tuaire ou sangnaire. Souvent, il dessinait une croix avec la pointe de son couteau avant de saigner la bête.

En général, on égorgeait le cochon sur un banc ou sur de la paille, on le nettoyait en le brûlant  (flambuscar) ou en l'ébouillantant (espaumar, rufar), après avoir arraché les soies (sedas) avec une vrille (torniquet). Selon les endroits, on ouvrait le cochon, après avoir coupé la tête et les pieds, soit par le dos (per l'esquina), soit par le ventre (pel ventre).

Pour tuer le cochon, on tenait compte du vent, de la lune et également du cycle menstruel des femmes. Il fallait privilégier la lune vieille et éviter le vent d’autan.

Ethnotexte

Louis RIVIÈRE

né en 1926 à Cabanès, décédé en 2005.

Transcription

Occitan
Français

« Aici, los tuavan sus un banc e los dubrissián per l’esquina. Caliá far bolhir d’ai(g)a e lo rufavan. Caliá pas que la luna sia(gu)èsse novèla e que l’altan bufèsse, que la carn rancissiá. E pièi las femnas atanben, caliá agachar los jorns que... »

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