Maisons (ostals) et séchoir à châtaignes (secador), à Villelongue

Introduction

Maisons (ostals) et séchoir à châtaignes (secador), à Villelongue

« Villelongue : jadis Malemort. Château des Brenguier, dits de Malemort, au-dessus du Lézert. Il passa aux Adhémar à la fin du XIVe siècle, puis aux Flavin de Raffin (milieu XVe - fin XVIe siècles) et enfin par le mariage de Delphine et Raffin à une branche de la famille de Saunhac. Les paysans incendièrent le bâtiment le 14 février 1790. 

Le village construit sur le chemin qui s’allonge depuis le château jusqu’au gué du Lézert, est à l’origine de la dénomination de Villelongue. Il y avait encore trente habitants en 1867. A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, il fut complètement abandonné. L’église de Saint-Salvy de Villelongue devint annexe d’Albanhac (commune de Sauveterre). C’est un édifice, à choeur préroman et arc triomphal étroit, qui était à l’origine de plan rectangulaire (XIe siècle). Il fut agrandi de deux chapelles latérales (XVe-XVIe siècles), dédiées l’une à saint Martial et l’autre à saint Antoine. Celle-ci devint la chapelle seigneuriale (à gauche). L’église renfermait une statue de saint Salvy et une Vierge de Pitié (aujourd’hui en dépôt au Musée Fenaille).

Après la guerre, l’abandon entraîna un pillage complet de l’édifice : la cloche de 1700 a été volée (vers 1967) et la table de communion aux armes des Saunhac (fin XVe siècle) a été brisée. Depuis quelques années, l’église renferme un petit musée de la Résistance en souvenir du Maquis Antoine et du passage du colonel Berger (nom de Résistance d’André Malraux), le 22 juillet 1943. » (Jean Delmas, 1992)

Vilalonga de Cabanés