Introduction
Il y eut autrefois des races régionales comme les tecats, semblables aux limosins ou aux gascons, mais la race la plus répandue au début du XXe siècle était celle des craoneses, aux larges oreilles rabattues. Puis vinrent les large-white anglais aux oreilles dressées, les quilha-aurelhas.
Les propriétaires de truies (truèjas, mauras) vendaient les porcelets (porcèls, tessons) sur les foires à ceux qui souhaitaient en engraisser. Ils conservaient ce qui leur était nécessaire pour leur consommation et pour renouveler la truie que l’on tuait. On vendait également des porcs gras.
Jadis, il fallait des porcs très gras car la chair était plus savoureuse, le lard était utilisé pour la soupe et la graisse remplaçait l’huile dans la cuisine. On les engraissait avec des bouillies, des raves, des pommes de terre (patanons), des châtaignes (castanhas), de la farine et toutes sortes de verdures.
Ethnotexte
Louis RIVIÈRE
né en 1926 à Cabanès, décédé en 2005.
Transcription
Occitan
Français
Vendián de pòrcs grasses aicí, que i aviá bravament de castanhas. Lor balhàvem de patanons, quand las castanhas tombavan los menàvem per las castanhals. Los caliá anar gardar. Aviam de braves pòrcs de dos cents quilòs. Parlavan en quintals, tres quintals. »
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