Tuar lo pòrc

Collecté en 1996 par IOA Sur les Communes de Brommat, Thérondels Voir sur la carte
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Introduction

Pour tuer le cochon ou far masèl, on utilisait les services du tuaire ou sangnaire à qui l'on donnait un peu de viande et de boudin (bodin, sang).

Souvent, il dessinait une croix avec la pointe de son couteau avant de saigner la bête.

En général, on égorgeait le cochon sur un banc ou sur de la paille, on le nettoyait en le brûlant, après avoir arraché les soies (sedas), en évitant de cuire la codena.

Selon les endroits, on ouvrait le cochon, après avoir coupé la tête et les pieds, soit par le dos (per l'esquina), soit par le ventre (pel ventre).

Sur la Montanha, on le tuait généralement sur un banc et on l’ouvrait par le dos.

Pour préparer la charcuterie, les femmes se faisaient aider par une maselièira, tripièira ou tripaira.

On lavait soigneusement les boyaux avec des oignons, des poireaux, du vinaigre, du sel… On les dédoublait avec deux aiguilles à bas.

Ethnotexte

Marcelle CROZES

née Bruel en 1918 à Brommat.

Transcription

Occitan
Français
« Lo fasiam cramar atí ambe de la palha, lo lavaviam bien coma cau ambe d’aiga calda.
Lo nòstre pepè copava la tèsta, metiam aquò dins una bacina ambe d’aiga. Entre temps, li sortián lo ventre.Las femnas, preniam aquel ventre dins un palhasson. Ambe las tripas qu’aviam fasiam lo saussissòt, la saussissa, lo bodin… »

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