Les auriòus

Collecté en 1996 par IOA Sur les Communes de Brommat, Taussac Voir sur la carte
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Introduction

Il y avait des séchoirs à châtaignes (secadors) sur place, dans les castanhaus, près des maisons, associés au four à pain, et parfois même dans la maison sous la forme d’une cleda placée dans la cheminée.

Très riches en oligo-éléments, les châtaignes séchées (auriòls, auriòus) étaient utilisées aussi bien pour nourrir les hommes que pour le bétail.

On les réduisait même en farine.

On mettait les auriòus dans un sac de jute (saca) pour en enlever la première pelure. On pouvait également utiliser un tronc creux (soca, bornhaca) ou un tonneau (barrica) et une massue.

Pour retirer la seconde peau, on employait un instrument tressé appelé bergadoira, bargador, bargadoira, batedor ou saquijador.

Pour pouvoir les consommer, les auriòus devaient être cuits à l’eau ou dans du lait. On les faisait parfois cuire avec des pommes de terre (trufes).

En Rouergue, plusieurs termes désignent la châtaigne séchée : auriòu, castanhon, secon, rufet, rufòl, afachon…

Ethnotexte

Joseph BASTIDE

né en 1913 à Brommat.

Transcription

Occitan
Français
« Las fasián secar e l’òm podiá las manjar un pèu jusc’al mes de junh. Aquò èra d’auriòus après, qu’apelavan. N’i aviá que las fasián cuèire ambe del lach mès totjorn n’i aviá pas…
Quand èran bien secas, avián un aparelh que menavan ambe la manivèla per far tombar tota la rusca. Alèra los fasián trempar la velha.
De còps, li metián de trufes. Sans aquò, los ai totjorn vist còire a l'aiga e li metián quauquas trufes. »

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