Lo despertin dels dalhaires portat sul cap
Introduction
Les femmes allaient apporter le repas de midi (despertin, despartin) aux faucheurs sur leur lieu de travail. Les victuailles étaient déposées dans une corbeille en paille bâtie avec des ronces (palhassa) que les femmes maintenaient sur leur tête grâce à une couronne, la cabeluda.
En Rouergue d'autres mots peuvent être utilisés pour désigner cette couronne : cabeçal, cabeçuda, cabeçana, cachau…
Cette technique de transport, notamment pour l'eau, perdura dans nos régions jusqu’au début du XXe siècle.
Le vin était transporté dans un tonnelet appelé barral.
Vidéo
© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL
Emilienne LAMIC
née Massabiau en 1916 à Aubin.
Transcription
Occitan
Français
« Un còp èra, dalhavan a la dalha, a La Capèla. Las femnas anavan portar lo despertin dins una palhassa e fasián una cabeluda, una espèça de corona que metián sul cap e la palhassa dessús. Partián ambe lo barral a la man e lo despertin dins la palhassa. Al torn d'un aubre, despertinavan. E tot lo monde èra content. »
Le repas des faucheurs transporté sur la tête
« Autrefois, ils fauchaient à la faux, à La Capelle. Les femmes allaient porter le repas dans une corbeille et elles faisaient un bourrelet, une espèce de couronne qu’elles mettaient sur la tête et la corbeille dessus. Elles partaient avec le tonnelet à la main et le repas dans la corbeille. Ils mangeaient autour d’un arbre. Et tout le monde était content. »
« Autrefois, ils fauchaient à la faux, à La Capelle. Les femmes allaient porter le repas dans une corbeille et elles faisaient un bourrelet, une espèce de couronne qu’elles mettaient sur la tête et la corbeille dessus. Elles partaient avec le tonnelet à la main et le repas dans la corbeille. Ils mangeaient autour d’un arbre. Et tout le monde était content. »
Localisation
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