Las velhadas

Collecté en 2000 par IOA Sur la Commune de Viviez Voir sur la carte
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Introduction

Les veillées au coin du feu (al canton) permettaient de se retrouver en famille, souvent avec des voisins, de se divertir avec des chants, des contes, des jeux et des danses, tout en effectuant de petits travaux.

En parlant, on bâtissait des paniers ou des palhassas, on fabriquait des balais en bouleau (beç), on filait…

Ces velhadas contribuaient au maintien de la tradition orale dans les familles.

Vidéo

© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

Raoul ROUMIGUIÈRE

né en 1905 au Barri Haut de Viviez.

Transcription

Occitan
Français
« Quand ieu ère jove, li aviá pas de television, naturelament, alèra lo ser li aviá mème pas l'electricitat a l'ostal, lo ser las vesinas, de femnas que èran vièlhas un bocin, venián per nos far lo…
Disián :
“Aqueste ser l'Anaïs vendrà e nos contarà un conte.”
Alèra nos despachàvem de far los devers ambe lo calelh.
Quand arribava, pardí… L'electricitat alèra aquò èra la flama del fuòc aquí parce que li aviá una granda chiminèia e metiam aquí de boès o de…
Aquò èra pardí sovent “La cabra e los cabridons” o “Lo rainald e lo lop”.
Aviam sèt o uèch ans e naturelament, pardí, nos semblava que i èrem. Enfin, sustot que aquelas memès aquí fasián prosses gestes.
Enfin, lo paure paire me rapèle que se teniá totjorn sus un coet e palava las castanhas pel pòrc. E pardí aquí voilà, aquò èra… Las seradas passavan aitales. »
Les veillées
« Quand j’étais jeune, il n’y avait pas de télévision, naturellement, alors le soir il n’y avait même pas l’électricité à la maison, le soir les voisines, des femmes qui étaient vieilles un peu, venaient pour faire le...
Ils disaient :
“Ce soir Anaïs viendra et elle nous racontera un conte.”
Alors nous nous dépêchions de faire les devoirs avec la lampe.
Quand elle arrivait, bien sûr... L’électricité alors c’était la flamme du feu là parce qu’il y avait une grande cheminée et nous mettions là du bois ou de...
C’était souvent bien sûr “La chèvre et les chevreaux” ou “Le renard et le loup”.
Nous avions sept ou huit ans et naturellement, bien sûr, il nous semblait que nous y étions. Enfin, surtout que ces mémés là faisaient assez de gestes.
Enfin, mon défunt père, je me souviens qu’il se tenait toujours dans un coin et il pelait les châtaignes pour le cochon. Et bien sûr là voilà, c’était... Les soirées passaient ainsi. »

Localisation

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