Jonc ou paille de marais (joncàs, rausèl) fauché et séchant au soleil, près de Mayrinhagues, août 1995

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Introduction

Jonc ou paille de marais (joncàs, rausèl) fauché et séchant au soleil, près de Mayrinhagues, août 1995

A la fin du XIXe siècle, les rives d’Olt autour d’Ambeyrac (Ambairac) ont abandonné le chanvre (cambe) pour cultiver la paille de seigle (la palha de segal).

L’idée fut lancée par un enfant du pays, Louis Lacroix (1844-1922) émigré à Paris, qui avait remarqué que les pailles à boisson ou chalumeaux étaient importés de Hongrie.

Par la suite, cette production s’est orientée vers la paille pour la chapellerie de Caussade (Caussada) dans le Tarn-et-Garonne, puis pour les chaisiers.

Associée à la production de maïs, la culture du seigle permettait de lever deux récoltes dans l’année sur le même terrain.

En rapport avec cette dernière activité, on trouve dans le Villefranchois (Vilafrancat) une culture de joncs de paillage ou paille de marais dans des terrains marécageux (jonquièiras).

Prèp de Mairinhagas, de Vilanòva (de Roergue), agost de1995

Photo

Jonc ou paille de marais (joncàs, rausèl) fauché et séchant au soleil, près de Mayrinhagues, août 1995
© Institut occitan de l'Aveyron (Villefranche-de-Rouergue)

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