AVEYRON - 1982. Villeneuve-d'Aveyron - Boulevard Cardaillac

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Introduction

AVEYRON - 1982. Villeneuve-d'Aveyron - Boulevard Cardaillac

Femmes devant une quincaillerie (quicalhariá), homme sur un char (carri) et homme avec un âne (ase)

« L’abbé E. Cance dans Villeneuve-la-Crémade (1954) et J. Dumoulin dans Le consulat de Villeneuve-de-Rouergue (1960) et dans Villeneuve et le Rouergue occidental, XIe-XIVe siècles (1990) ont longuement parlé de l’histoire de cette localité.
Villeneuve est dit aussi Villeneuve-la-Crémade (souvenir d’un incendie, confusion avec le nom d’une localité de l’Hérault ?).
La ville a été fondée au milieu du XIe s. par l’abbaye de Moissac avec l’accord de l’évêque de Rodez et du comte de Toulouse et de Rouergue. Pierre Brenguier, évêque de Rodez posa la première pierre. En 1213, l’évêque de Rodez acquit la moitié des dîmes et du patronat.
La seigneurie appartenait aux comtes de Toulouse. En juillet 1214, Simon de Montfort la céda à l’évêque de Rodez. Cependant Alphonse de Poitiers possédait encore en 1269 la moitié de la juridiction.
La ville longtemps opposée à celle de Villefranche (intérêts économiques concurrents), fut prise par les protestants de cette dernière ville en juillet 1562 et les prêtres furent massacrés.
L’église, dédiée au saint Sépulcre, est un bel édifice roman en forme de croix grecque, augmenté d’une nouvelle église à l’époque gothique et décoré de peintures murales. Elle renferme un intéressant mobilier dont des stalles. Une chapelle haute était dédiée à saint Michel. Ancienne dévotion à saint Eutrope pour les enfants (pèlerinage le 30 avril).
La ville était entourée de remparts et disposait de six portes fortifiées (Porte Viole ou Manhanenque, Porte Issaurenque, Porte Haute, etc.). Il en reste deux : la Porte Haute et la porte de Cardaillac. Une place à l’Est était entourée de couverts : on y trouvait les mesures à grain. La communauté fut dotée de privilèges par les évêques de Rodez dès le XIIe s. et elle connut très tôt une grande prospérité, bénéficiant à la fois de la protection des évêques et de l’antériorité de sa fondation par rapport à celle de Villefranche (1256). Quelques belles maisons le long de la rue principale rappellent que des notables et de riches marchands s’y établirent. Les foires de Villeneuve étaient importantes. La présence d’un hôpital à Villeneuve (XIIIe s.) et d’une maladrerie dans les environs confirme le rôle de chef-lieu joué jadis par Villeneuve.
On trouvait aux alentours des moulins à vent, des carrières, des fours à chaux, des vignes dont la culture se développa au XIXe siècle jusqu’à la crise du phylloxéra, et des noyers, dont le célèbre noyer de la Côte de Carême.
Nombreux dolmens dans les environs dont un dit le Tombeau des» (Jean Delmas, 1995)

Baloard Cardalhac a Vilanòva

Photo

AVEYRON - 1982. Villeneuve-d'Aveyron - Boulevard Cardaillac
© BARTHE Laurent (Villefranche-de-Rouergue)

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AVEYRON - 1982. Villeneuve-d'Aveyron - Boulevard Cardaillac
© BARTHE Laurent (Villefranche-de-Rouergue)

Localisation

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