Lo capèl sul nas

Collecté en 2000 par IOA Sur la Commune de Villefranche-de-Rouergue Voir sur la carte
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Introduction

Les trèvas sont des revenants qui se manifestaient de diverses manières afin de contraindre des héritiers à faire dire des messes pour le repos de l'âme d'un défunt. Cette croyance était très répandue jusqu'au début du XXe siècle.

Vidéo

© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

Hélène GRÉSILIÈRES

née Viallèles en 1913 à Combe-Nègre de Villefranche.

Transcription

Occitan
Français
« Dins aquel ostal, son bèl-paire s'èra maridat dos còps e, ambe la segonda femna, lo ser quand anavan al lièch, lo paire metiá los abilhaments sus una cadièira e, lo lendeman quand se voliá levar, los trobava pas jamai al mème airal.
Disiá a la femna :
“Mès cossí me càmbias los abilhaments de plaça la nuèch ?”
E aquela femna li disiá :
“Mès los te bolegui pas ! Los te càmbii pas de plaça.”
Enfin un ser, quand s'anèron jaire, el li di(gu)èt :
“Pausi lo capèl aquí, veses, lo pausi aquí e que deman li siaga.”
Lo lendeman matin, quand se desrevelhèt, agèt lo capèl sul nas. »
Le chapeau sur le nez
« Dans cette maison, son beau-père s’était marié deux fois et, avec sa seconde femme, le soir quand ils allaient au lit, le père mettait ses habits sur une chaise et, le lendemain quand il voulait se lever, il ne les retrouvait jamais au même endroit.
Il disait à sa femme :
Mais pourquoi changes-tu mes habits de place la nuit ?”
Et cette femme lui disait :
Mais je ne te les bouge pas ! Je ne te les change pas de place.”
Enfin, un soir, quand ils allèrent au lit, il lui dit :
Je pose le chapeau là, tu vois, je le pose là et qu’il soit là demain.”
Le lendemain matin, quand il se réveilla, il avait le chapeau sur le nez. »

Localisation

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