Las plorairas

Collecté en 2000 par IOA Sur la Commune de Villefranche-de-Rouergue Voir sur la carte
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Introduction

Quand il y avait un deuil (dòl) dans une famille, les membres de la famille et les voisins veillaient le corps du défunt jusqu'au moment de l'enterrement.

Dans certains paroisses, des pleureuses (plorairas) étaient payées pour venir pleurer aux cérémonies d'enterrement.

La famille venant souvent d'assez loin, on organisait un repas après la cérémonie d'enterrement qui avait généralement lieu en matinée. Sur le Ségala, il était de tradition de servir des mongetas (haricots secs) aux convives.

Vidéo

© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

Paul DELTOR

né en 1921 au Breil de Villefranche.

Transcription

Occitan
Français
« Quand la glèisa de Morlhon èra aval al vièlh Morlhon e ben i aviá de femnas que èran embauchadas per anar als enterraments, i aviá pas tròp de monde benlèu que i anèsson a-n-aquel moment, e alèra èran las plorairas, elas. Alèra ploravan, ploravan per marcar que participavan al dòl d'aquelses que morissián.
N'i aviá ben tres o quatre, probable, oui.
Èra un mestièr e una d'aquelas plorairas abitava a Las Cabanas dels Angleses que i aviá quauques ortons emp'aquí, quauquas bricòlas e vivián paurament.
Ieu, aquò's mon grand-paire e mon pèra que èra enfant de cur a-n-aquel moment que z'o me racontavan tot aquò. Mès soi se(g)ur que aquò's la vertat. »
Les pleureuses
« Quand l’église de Morlhon était là-bas au vieux Morlhon eh bien il y avait des femmes qui étaient embauchées pour aller aux enterrements, il n’y avait pas trop de monde peut-être qui y allait à ce moment-là, et alors c’était les pleureuses, elles. Alors elles pleuraient, elles pleuraient pour marquer qu’elles participaient au deuil de ceux qui mouraient. Il y en avait bien trois ou quatre, probablement, oui.
C’était un métier et une de ces pleureuses habitait aux Cabanes des Anglais où il y avait quelques petits jardins par là, quelques bricoles et elles vivaient pauvrement.
Moi, c’est mon grand-père et mon père qui était enfant de chœur à ce moment-là qui me racontaient tout ça. Mais je suis sûr que c’est la vérité. »

Localisation

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