Introduction
Maître du fer et du feu, le forgeron (fabre) était un artisan indispensable à la vie rurale puisqu’il fabriquait et réparait les outils, ferrait et soignait les bêtes et rendait mille et un services à tous.
Pour ferrer les bovins, il disposait d'un travail à ferre (congrelh, ferrador, trabalh).
Traditionnellement, le fabre faisait crédit et n’était payé, parfois en partie en nature, qu’une fois par an, souvent au premier de l’an ou quand les clients disposaient de l'argent nécessaire.
Vidéo
© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron
Gilbert GRIMAL
né en 1933 à Villefranche de Panat.
Transcription
Occitan
Français
« Caliá farrar los ases, los buòus, caliá farrar las ròdas de las carretas, caliá asugar las relhas, los bigòsses…
Venián pagar un còp per l'an, sovent balhavan… portavan de blat. Quand aviam de polas o de polalha, te pagavan una partida ambe de blat.
Pels buòus aviam un trabalh e pels ases caliá los téner, caliá los téner a la man. N'ai tengut mai d'un ! »
Venián pagar un còp per l'an, sovent balhavan… portavan de blat. Quand aviam de polas o de polalha, te pagavan una partida ambe de blat.
Pels buòus aviam un trabalh e pels ases caliá los téner, caliá los téner a la man. N'ai tengut mai d'un ! »
Le forgeron
« Il fallait ferrer les ânes, les bœufs, il fallait ferrer les roues des charrettes, il fallait aiguiser les socs, les bidents...
Ils venaient payer une fois par an, souvent ils donnaient... ils portaient du blé. Quand nous avions des poules ou de la volaille, ils te payaient une partie avec du blé.
Pour les bœufs nous avions un travail et pour les ânes il fallait les tenir, il fallait les tenir à la main. J’en ai tenu plus d’un ! »
« Il fallait ferrer les ânes, les bœufs, il fallait ferrer les roues des charrettes, il fallait aiguiser les socs, les bidents...
Ils venaient payer une fois par an, souvent ils donnaient... ils portaient du blé. Quand nous avions des poules ou de la volaille, ils te payaient une partie avec du blé.
Pour les bœufs nous avions un travail et pour les ânes il fallait les tenir, il fallait les tenir à la main. J’en ai tenu plus d’un ! »
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